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RIGHT TO PLAY SALUE LE LEADERSHIP DU GOUVERNEMENT DU CANADA ET DE SES PARTENAIRES POUR ÉLARGIR L'ACCÈS À L'ÉDUCATION DES ENFANTS RÉFUGIÉS ET DÉPLACÉS

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Right To Play International, ainsi que ses partenaires du Groupe de travail sur les politiques d'éducation internationale du Canada (CIEPWG), se réjouit de la publication de la déclaration des résultats de haut niveau , lancé le 30 et 31 mars, lors du sommet Ensemble pour l’apprentissage: favoriser la participation des jeunes déplacés pour transformer l’éducation. Mené par l'honorable Harjit S. Sajjan, ministre du Développement international, cette déclaration des résultats est l'aboutissement de discussions collaboratives entre les donateurs, les ministères de l'Éducation, la société civile, les organisations multilatérales et les fondations. Plus important encore, il répond directement aux besoins et aux recommandations des personnes réfugiées et déplacées, tout en nous obligeant à leur rendre des comptes. Le Canada montre la voie à suivre pour mettre en valeur les expériences vécues par les enfants et les jeunes directement touchés par les conflits et les crises et pour intégrer de manière significative leurs points de vue dans les décisions qui affectent leur vie.

Le Canada est un leader de longue date dans le domaine de l'éducation mondiale. En 2018, le Canada a dirigé la Déclaration historique de Charlevoix, de laquelle a découlé un financement de 3,8 milliards de dollars canadiens de la part du G7 et d'autres partenaires. Depuis, le Canada a continué de faire de l'éducation une priorité absolue en matière de développement, notamment en s'engageant récemment à investir de nouvelles ressources dans l'éducation mondiale, en mettant l'accent sur les enfants les plus marginalisés, notamment les filles, les réfugiés et les personnes apprenantes déplacées à l'intérieur leur pays. Cela inclut un investissement initial canadien de 67,2 millions de dollars annoncé lors de la session d'ouverture du Sommet.

Alors que le monde continue de conjuguer avec des crises simultanées et persistantes, notamment le COVID, les conflits et le changement climatique, la nécessité de rallier le soutien à l'éducation dans les situations d'urgence n'a jamais été aussi urgente. Avant la pandémie, 75 millions d'enfants n'étaient pas scolarisés dans les pays touchés par des crises. Au plus fort de la pandémie, 1,5 milliard de personnes apprenantes supplémentaires ont vu leur éducation interrompue ou complètement arrêtée pendant des mois. Les récentes attaques contre l'Ukraine ont attiré l'attention du monde entier sur l’impact important que la guerre crée sur les enfants. Il s'agit d'un sinistre rappel des crises actuelles et oubliées dans le monde, ainsi que du travail à accomplir pour faire respecter les droits des enfants, notamment leur droit à l'éducation et à la protection des écoles contre les attaques.

Les engagements pris lors du sommet du 30 et 31 mars 2022 marquent un moment unique dans le monde, en abordant des questions émergentes et urgentes telles que la nécessité d'élargir l'accès équitable à des opportunités d'apprentissage à distance et flexibles, y compris l'apprentissage numérique, ainsi que l'intensification des besoins en santé mentale et en soutien psychosocial dans le cadre des programmes d'éducation pour traiter les traumatismes et promouvoir le bien-être des élèves et des enseignant.es. En effet, lorsque les enfants et les jeunes ne sont pas scolarisés, leur santé mentale, leur apprentissage et leur développement en pâtissent. Sans une éducation dans un environnement d'apprentissage sûr et stimulant, les enfants et les jeunes perdent leur sentiment d'appartenance et la possibilité d'acquérir les connaissances et les compétences dont ils ont besoin pour réaliser leur plein potentiel. Cela est particulièrement vrai pour les filles.

En regardant vers l'avenir, nous appelons toutes les personnes présentes au Sommet à réfléchir à la manière dont nous pouvons transformer ce nouvel élan politique en actions concrètes. Reconnaissant les besoins immédiats et accablants, il incombe à tous les partenaires - y compris le gouvernement du Canada - d'augmenter les investissements dans l'éducation mondiale, incluant l'éducation des personnes apprenantes réfugiées et déplacées. Afin d'atteindre notre niveau d'ambition commun d'élargir l'accès à l’éducation et d'améliorer sa qualité pour obtenir des résultats d'apprentissage significatifs, le CIEPWG sollicite le gouvernement canadien à respecter son engagement d'augmenter les investissements dans l'Aide Publique au Développement (ADP), ainsi que d'augmenter son aide bilatérale à l'éducation à au moins 10% dans le prochain budget fédéral.

Pour que le Canada respecte sa politique d'aide internationale féministe, ainsi que les engagements publiés lors du Sommet du 30 et 31 mars 2022, il doit augmenter ses investissements dans l'éducation. Le rendement du capital investi est trop élevé pour être ignoré. L'éducation est la clé qui ouvre la voie à la santé, au bien-être, à l'égalité des genres, à la paix et à la prospérité économique pour la prochaine génération d'enfants, leurs communautés et le monde entier.


Le Groupe de travail canadien sur les politiques d'éducation internationale est une coalition grandissante de plus de 20 organisations de développement international, d'aide humanitaire et de plaidoyer qui travaillent à soutenir les politiques et les programmes visant à améliorer l'accès à une éducation sûre, inclusive et de qualité pour tous les enfants et les jeunes. Il est actuellement co-présidé par Right To Play International et UNICEF Canada.

Les membres du CIEPWG sont CAMFED, Canadian Commission for UNESCO, Canadian Feed the Children, Canadian Teachers’ Federation, Canadian Lutheran World Relief, Children Believe, CODE, Fondation Paul Gérin-Lajoie, Global Citizen, Grandmothers Advocacy Network (GRAN), ONE Canada, Plan International Canada, Results Canada, Right To Play International, Save the Children Canada, SOS Children’s Villages, UNICEF Canada, War Child Canada, Wellspring Foundation, World Vision Canada and World University Service of Canada (WUSC).