Right To Play donne le coup d’envoi au projet de soutien du droit à l’éducation des filles réfugiées du Burundi
Right To Play annonce le lancement de Mon éducation, mon futur (MEMF), un nouveau programme qui améliorera l’accès à l’éducation des filles et des enfants handicapés qui sont devenus réfugiés en raison de la violence ethnique au Burundi.
En partenariat avec le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), le MEMF améliorera l’accès et la qualité de l’éducation pour 48 000 filles du cycle primaire en renforçant leurs compétences de vie, leur résilience et leur cohésion sociale grâce à un apprentissage axé sur le jeu. Ce programme est rendu possible grâce à l’appui financier du gouvernement du Canada par l’intermédiaire d’Affaires mondiales Canada.
« La COVID-19 a créé une crise mondiale de l’éducation. Elle menace particulièrement l’apprentissage et le développement des filles. Environ 20 millions de filles risquent d’abandonner définitivement l’école à cause de la pandémie. Nous devons prendre des mesures pour que les filles puissent reprendre et poursuivre leurs études », déclare Susan McIsaac, PDG de Right To Play International. « Le programme Mon éducation, mon futur permettra aux jeunes filles burundaises de se prévaloir de leur droit à l’éducation, de fréquenter l’école, d’obtenir un diplôme et de se créer un avenir meilleur. »
Depuis 2015, plus de 400 000 réfugiés ont fui le Burundi pour s’installer dans des camps en Tanzanie. Dans ces camps, les filles sont confrontées à des obstacles importants à une éducation de qualité. Le manque d’enseignantes, de latrines appropriées et de produits d’hygiène menstruelle, conjugué à la crainte de la violence sexuelle et au sexisme, empêchent la scolarisation de près de la moitié des filles. Les enfants handicapés se heurtent à des obstacles à l’éducation encore plus importants. Les écoles des camps ont également du mal à accueillir les filles et les garçons vivant avec un handicap. Elles n’ont pas les infrastructures adaptées aux enfants ayant une mobilité réduite ni la formation ou les ressources adéquates pour accueillir les enfants ayant des difficultés cognitives ou sensorielles.
Le programme Mon éducation, mon futur travaillera avec le corps enseignant pour créer des milieux d’apprentissage sécuritaires et stimulants où les filles et les enfants handicapés pourront apprendre grâce à une approche pédagogique et à un programme scolaire sensibles au genre et axés sur le jeu. Le projet fournira également un soutien sur le plan psychosocial et en matière de santé mentale aux filles sous forme de mentorat, de clubs scolaires et de jeux. Elles prendront ainsi de l’assurance et seront outillées pour surmonter les obstacles à l’éducation.
Dans le cadre du G7 de Charlevoix, le gouvernement du Canada s’est engagé à soutenir le droit à l’éducation de tous les enfants réfugiés et déplacés. Affaires mondiales Canada a donc octroyé un financement de 6,6 millions de dollars canadiens pour ce projet en juillet 2019. Voir l’annonce ici. En décembre 2020, la mise en œuvre du projet a débuté dans les camps de réfugiés en Tanzanie et dans les communautés de rapatriés au Burundi.
Right To Play compte 20 ans d’expérience de travail sur les défis uniques des enfants réfugiés dans plusieurs pays du monde. Par le jeu, nous les aidons à faire face au deuil, aux traumatismes et au déplacement en situation de conflits. Nous promouvons la paix et la tolérance au Burundi depuis 2008, en utilisant le sport et d’autres formes de jeu pour encourager le dialogue et faire tomber les stéréotypes entre les enfants de différents groupes ethniques.
Relations avec les médias : Christina Palassio, directrice mondiale par intérim du marketing et de la communication, cpalassio@righttoplay.com, 416-302-1123.